Helas pour quoy virent; Corde mesto cantando; Libera me
Three-voice motet by Guillaume de Machaut
Sources
New York: Wildenstein Collection, fol. 271v (3/2);
Paris: Bibliothèque Nationale, fonds français 1584 (MachA), fol. 425v (3/2); Bibliothèque Nationale, fonds français 1585 (MachB), fol. 269v (3/2); Bibliothèque Nationale, fonds
français 1586 (MachC), fol. 216v (3/2); Bibliothèque Nationale, fonds français 9221 (MachE), fol. 141v (3/2); Bibliothèque Nationale, fonds français 22546 (MachG), fol. 113v (3/2).
Editions
1. Guillaume de Machaut: Musikalische Werke. Dritter Band: Motetten, edited by Friedrich Ludwig, Leipzig: Breitkopf & Härtel, 1929, p. 44.
2. The Works of Guillaume de Machaut, First Part, edited by Leo Schrade, Monaco: Editions de
L'Oiseau-Lyre, 1956. Polyphonic Music of the Fourteenth Century II, p. 147.
Text Editions
Guillaume de Machaut: poèsies lyriques, 2 vols., edited by V. Chichmaref, Paris: 1909, p. 505.
Literature
1. MACHABEY, Armand. Guillaume de Machault, 130?-1377: La vie et l'oeuvre musicale, 2 vols, Paris: Richard-Masse-Editeur, 1955. Bibliothèque d'ètudes musicales, pp. 87-89.
2. REICHERT, Georg. 'Das Verhältnis zwischen
musikalischer und textlicher Struktur in den Motetten Machauts', Archiv für Musikwissenschaft, XIII (1956): 197ff.
3. GÜNTHER, Ursula. Der musikalische Stilwandel der französischen Liedkunst in der zweiten Hälfte des 14.
Jahrhunderts, dargestelt an Virelais, Balladen und Rondeax von Machaut., Ph.D. dissertation, University of Hamburg: 1957, Chapter 4.5.
4. SANDERS, Ernest. 'The mediaeval motet', Gattungen der Musik in Einzeldarstellungen: Gedenkschrift Leo
Schrade, Erste Folge, Bern, Munich: 1971, pp. 497-573.
5. GÜNTHER, Ursula. 'Contribution de la musicologie à la biographie et à la chronologie de Guillaume de Machaut', Guillaume de Machaut, poète et compositeur. Colloque -
Table Ronde, 1978, pp. 95-116.
Text
Triplum:
Helas! pour quoy virent onques mi oueil
ma chiere dame au tres plaisant accueil,
pour qui je vif en tel martire
que je ne congnois joie d'ire?
N'onques Amour ne me vost enrichir
tant que j'eusse un espoir de
joir,
ne je ne puis encor rien esperer
que tout ne soit pour moy desesperer.
Dont vraiement plus chier eusse,
quant ma dame vi, que je fusse
sans yeus ou que mes corps tel cuer eust
que ja mais jour dame amer ne peust
qu'en li veioir
je conquis mort crueuse
et mon vivant vie avoir dolereuse,
puis qu'einssi est que pite ne merci
ses crueus cuers ne wet avoir de mi.
Las! elle het mon preu et ma sante,
pour ce que j'aim s'onneur et sa biaute,
et si la serf de cuer en
tel cremour
que nulle riens ne li pri, eins l'aour.
Et c'est raisons c'on quiert souvent
ce qu'on n'a de l'avoir talent.
S'aim mieus einssi ma dolour endurer
qu'elle me fust plus dure par rouver;
car s'el savoit que s'amour
souhaidier
eusse ozé, ja mais ne m'avroit chier.
Et se l'aim tant que s'en ce monde avoie
un seul souhait, einssi souhaideroie
que s'amour fust envers trestous d'un fuer,
fors vers celui qui l'aimme de mon cuer.
Par tel raison sui
povres assases,
quant je plus weil ce dont plus sui greves:
dont ne doit nulz pleindre ce que j'endure,
quant j'aim seur tout ce qui n'a de moy cure.
Motetus:
Corde mesto
cantando conqueror,
semper presto
serviens
maceror,
sub honesto
gestu totus teror
et infesto
casu remuneror.
In derisum
Fortuna te ponis.
Das arrisum,
expers racionis,
et obrisum
malis; sed a bonis
tollis risum
et abis cum donis.
Spernens cece
Fortune
tedia,
utor prece
cum penitencia,
culpe fece
ut lauto venia
michi nece
promatur gloria.
Tenor:
Libera me